samedi 26 février 2011

Immersion à Sucre

Initialement partis pour faire un passage à Sucre, nous y sommes finalement restés six jours et voilà en quelques lignes les raisons de cette halte qui s’est éternisée : au détour d’un café, nous avons rencontré une personne qui nous a mis en contact d’une part, avec une famille locale, afin d’y vivre en pension complète et d’autre part, avec une congrégation qui accueille des personnes âgées pour faire du volontariat. Notre ressenti sur cette enrichissante expérience : 

·      La ville de Sucre : ville de 200 000 habitants située à 2 750 m d’altitude (plus d’essoufflement, quel luxe !!),  Sucre est une très belle ville (apparemment la plus belle de Bolivie) et surtout le cœur symbolique de la nation car c’est ici que fut déclaré l’indépendance. Certes La Paz est désormais le siège du gouvernement et des finances, mais Sucre demeure la capitale constitutionnelle du pays (et d’ailleurs, nous avons aperçu à de nombreux endroits les inscriptions « Sucre, capitale de Bolivie pour toujours »).

Cette ville tient sa beauté de son ensemble de bâtiments blancs sous une architecture coloniale faite de petits bâtiments richement ornés, de parcs et de bâtiments institutionnels pimpants. D’ailleurs elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cependant au final, nous n’avons pas visité la ville comme des touristes, mais nous l’avons plutôt « Vécue », alors veuillez nous excuser, mais je ne vais pas rentrer dans les détails architecturaux….

Le climat est doux et agréable, la ville est très universitaire, mais douce où il fait bon vivre.  A cette ambiance vient s’ajouter au moment où nous sommes passés, des airs de Carnaval où la ville s’enflamme par des danses traditionnelles, des élans de joie, des peñas, des batailles de bombes à eau, des feux d’artifice, des coups de pétard et bien sûr de l’alcool qui coule à flots. Cependant, nous partirons juste avant le lancement officiel, le temps nous étant compté. Enfin, petit point sur la gastronomie car nous avons très bien mangé (Justine, fini la truite, bon pour la patate, on repassera, c’est l’aliment de base dans tout le pays j’ai l’impression!!!) parmi les aliments typiques ou de base : le quinoa,  les saltenas (chaussons à la viande), soupes de légumes, picante de pollo (poulet en sauce), crêpes, limonade (avec leurs petits citrons dont Nicolas raffole) et toujours de bons jus de fruits (et cela sans tourista officiellement déclarée pour le moment !!!)

·         Retour sur l’expérience de volontariat : nous avons débarqué dans une congrégation catholique tenue par des bonnes sœurs et accueillant une centaine de résidents mixtes : handicapés mentaux vieillissants et personnes âgées vieillissantes. Ces personnes avaient tous une problématique communie : la solitude, sans famille, elles ont comme seul asile ce lieu pour être accompagné en fin de vie. Nous avions comme mission : accompagnement et distraction. Et bien je peux vous dire qu’après le choc de la première visite, nous avons rempli à 100% notre mission par les activités suivantes : danse avec les femmes, cartes et football avec les hommes, ainsi qu’un projet de « portraits » de tout le monde suivi d’une exposition. Nous aidions également aux repas. Et bien, comment dire, Nico et moi en avons pris plein les yeux et la tête car nous avons eu un sentiment d’utilité, il n’y a qu’à voir dans la joie et les gestes de démonstration ; nous avons été bluffés par le dynamisme et le volontarisme de ces personnes en perte de mobilité ; par leur courage, leur accueil, leurs contacts mais aussi par l’organisation et les règles de vie dans la maison (chacun avait son rôle, sa responsabilité et ça tournait à merveille). Je pense que nous avons eu une belle leçon de vie, nous avons été très touché par ces personnes, par la joie que nous leurs avons apportée et par la richesse de l’échange. Quel bonheur de partager cela à deux !!! Merci à mon amoureux d’avoir accepté cette expérience, mais vous pouvez voir sur les photos, que Nicoco ne s’est pas ennuyé et s’est fait quelques fiancées !!!! De mon côté, la sœur supérieure voulait que je l’aide à financer la rénovation des locaux !!!

·         Vivre à la bolivienne : au-delà de l’échange avec les personnes âgées nous avons également vécu une expérience forte en nous immergeant dans la vie quotidienne d’une famille bolivienne. Dans une maison traditionnelle, centrée autour d’un patio extérieur, nous avons partagé nos repas et nos soirées avec une mère, Mamita (c’est le surnom donné aux mamans)  et ses quatre enfants : Carla, Paolo, Diego et Sarah. C’était très riche car nous avons pu apprendre sur leurs façons de vivre et de penser, eux qui ont un mode de vie urbain plutôt moderne, différent de la famille rencontrée au lac Titicaca. C’était vraiment super, nous nous sentions vraiment comme à la maison, suivant le rythme de la famille et du travail à la maison de retraite. Nous avions même nos petites habitudes de bars, restos… Et ça a été difficile de quitter ce cadre (alors pour faire sourire certains, Julie a même verser sa larme, comme d’habitude !!). 

Pour conclure, cette semaine à Sucre fut très riche en relations humaines et Nico comme moi, avons beaucoup apprécié. Dorénavant, nous essaierons le plus possible de provoquer ces rencontres qui feront la richesse de notre voyage. Cependant, le moment du départ était devenu imminent car nous prenons maintenant la direction de Potosi puis des Salars à la rencontre de l’immensité et de toute la beauté des paysages boliviens, pour un trekking de quelques jours voire une ascension d’un 6 000m !!!! La suite dans quelques jours donc ! 

On vous embrasse et pensons bien à vous.










mercredi 23 février 2011

Arrêt sensation à la Paz

Au départ de Copacabana, nous avions la possibilité de rejoindre le Pérou pour l’ascension du Machu Pichu, cependant en terme de transport c’était vraiment long et fastidieux en bus ou pour un cout exorbitant en avion, alors ça sera l’occasion d’un prochain voyage (petite pensée pour le papa de Nicolas : « nous attendons vos impressions de voyage ! »). C’est aussi le prix à payer de ne rien avoir planifié, cependant, cette liberté de choix, de mouvement n’a vraiment pas de prix ! 

Nous prenons donc la direction de La Paz pour un 2ème passage, il faut bien cela pour apprivoiser cette vile démente. Déjà en terme de localisation, la ville est née au fond d’une gorge accidentée à l’abri des rigueurs de l’altiplano, d’ailleurs, on aperçoit par temps clair les sommets enneigés du majestueux Illimani (6 402m). Pour découvrir cette ville en hauteur, nous sommes montés à un mirador et là, le spectacle est à couper le souffle : coincée entre les montages, la ville est construite à la verticale, en suivant les déclivités du relief, la concentration est massive avec des immeubles jamais finalisés en briques et bétons. Et la vision de nuit est encore plus incroyable, telle une voie lactée, l’on croirait voir le ciel étoilé à l’envers avec des milliers de petites lumières (à économie d’énergie svp !), un spectacle magnifique (cf. la photo by night).







Une fois que l’on pénètre dans la ville, c’est un labyrinthe de ruelles escarpées qui grimpent vers le ciel. L’animation est permanente par l’activité humaine des petits commerces de rue mais aussi par le trafic routier dense et sans discontinue.
Si je pouvais vous décrire un peu plus les choses : des femmes aux longues tresses noires, coiffées d’un chapeau melon et portant un châle de couleur vive, surveillent des marmites fumantes ou vendent toutes sortes d’articles, des fœtus de lamas séchées aux copies de chaussures. Les hommes de leur côté, bravent la circulation frénétique et poussent des chariots surchargés. Ces échoppes improvisées sont partout et vont, du marchand de poudres de perlimpinpin au voyant en passant par les cireurs de chaussures (personnes énigmatiques car vêtues de noir et cagoulées) ou le scribe public avec sa machine à écrire dans la rue (cf. les quelques photos que nous avons volé au détour de rues). Et tout ce monde, monte et démonte son magasin matin et soir et au gré des aléas de la météo, car en cette période, le temps est très changeant et chaque jour nous passons d’un extrême à l’autre avec des moments pluvieux inévitables. Tout cela dans un cahot ambiant, une forte densité de population qui se côtoient et s’entremêlent dans un brouhaha permanent. Et paradoxalement la vie est plutôt silencieuse, les coups de klaxon sont moins légions que dans d’autres pays, les commerçants ne sont pas accrocheurs et les mendiants rares. 

Par contre, la vie à la ville contraste bien entendu avec les habitants que nous avons rencontré au lac Titicaca, les femmes en tenue traditionnelle sont plutôt âgées, les jeunes ressemblent à nos jeunes français, remplissant les cybercafés, les magasins ainsi que les médias proposent des modèles et canaux de beauté occidentaux, modernité vs tradition, ça serait intéressant de faire parler les deux bords pour comprendre où en est le fossé et si les valeurs restent communes. La visite sera trop rapide pour le conclure…

Comme vous le comprendrez, cette vie étourdit non par son bruit ambiant mais par son altitude, sa situation et son activité. Il faut dans tous les cas un peu de temps pour s’acclimater, prendre ses marques et profiter de cette ville, INCROYABLE. 




 


Au-delà de la ville, nous avons souhaité profiter du cadre et nous sommes allés à la rencontre des Yungas : c’est une zone de transition entre les hauts plateaux arides et les plaines tropicales humides et se situent à la limite des Andes et du bassin amazonien, en partie au dessus de la Paz. Pour vous les décrire, au dessus des profondeurs étouffantes, couvertes de forêts, se dressent des versants quasi-verticaux qui font obstacle aux nuages et qui provoquent de bienfaisantes précipitations. La végétation est alors luxuriante, café, coca, cacao et fruits tropicaux poussent à foison. 

Pour découvrir cette jungle, des agences proposent une descente à vélo de la route la plus périlleuse du monde : ancienne route étroite de 3,2m de montagne entre La Cumbre et Coroico au dessus le la Paz. Elle fut coupée à la circulation du fait du nombre importants d’accidents car elle frôle des à pics vertigineux de 600 m, sur 64 km avec une descente verticale de 3 600 m de dénivelé au total. Autant vous dire que j’avais vraiment la trouille. Mais j’ai suivi mon Nicoco, alors couverts et protégés de la tête au pied (casque, gants, pare genoux, coude….), nous sommes partis avec des vélos de descente depuis les monts enneigés jusqu’à la Yunga. Malgré l’appréhension, les décors étaient somptueux, les montagnes couvertes d’une végétation dense, des cascades impressionnantes et les falaises à couper le souffle (petit pensée à mon petit papa qui n’aurait pas été à l’aise…). Donc aucun regret malgré les multiples contre-indications du Lonelyplanet quant à cette aventure « dangereuse ».

Avant de vous laisser, merci à tous ceux qui nous écrivent des commentaires, les connexions internet sont difficiles, du coup, nous avons du mal à répondre, mais je m’attèle à vous donner des nouvelles dès que possible, j’espère que vous comprendrez. 

Prochaine étape, Sucre, le cœur symbolique de la nation. Nous avions prévu de faire un parc national mais ici, la saison des pluies faisant, certaines parties du pays sont quasi inaccessibles alors nous adaptons notre parcours sans difficulté, il y a tellement de coins à voir.

dimanche 20 février 2011

Lac Titicaca








A près de 3H30 de route de la Paz, nous découvrons l’immensité de ce lac d’altitude à cheval sur le Pérou et la Bolivie de 8 400 km² qui fait de lui le lac d’altitude le plus vaste au monde. Petite pensée sur le chemin pour mon gd père car les plaines traversées étaient le lit de l’ancien lac Titicaca et les gisements en granulats sont énormes ;-)) En effet, ce lac est le vestige d’une ancienne mer interieure, le « lago ballivian » qui recouvrait une grande partie de l’Alti Plano avant que des failles géologiques et l’évaporation ne provoquent un important recul des eaux. 

Avant de découvrir ce lac, nous avions en tête des images de quiétude, d’immensité, d’horizons lointains, de barques menées par des pêcheurs à travers des étendues de roseaux émergeant d’une eau calme s’étendant à perte de vue. Voici la réalité telle que nous l’avons vécue : 

Nous avons élu domicile pour quelques nuits dans la ville de Copacabana. Alors j’arrête tout de suite les grands rêveurs, ce n’est pas la ville balnéaire réputée du Mexique, mais un petit bourg de 5 000 âmes en bordure du lac où il fait bon flâner dans les ruelles et sur la plage, mais les touristes du monde entier sont encore nombreux, donc nous avons pris le parti d’essayer de rester un peu à l’écart. Nous avons, par contre, visité le marché alimentaire, un petit « mercado couvert » fort sympathique où nous avons pu acheter fruits et denrées pour les piques niques et ainsi sortir des traditionnels sandwichs et fritas. De façon générale, le marché s’improvise partout, de nombreuses femmes s’installent dans la rue et déballent leurs productions (fromages, pains, fruits secs, fruits et légumes, plats cuisinés…) depuis leurs traditionnelles tentures rayées qu’elles portent sur leurs dos. 

En terme de logement, Nico nous avait trouvé un petit bijou, pour « démarrer le voyage en douceur et récupérer un peu » car nous avons toujours un peu de mal avec cette altitude et les moindres efforts sont très fatigants. Même moi, la boule d’énergie, je fonctionne au ralenti, à la grande surprise de son amoureux ;-) Nous étions donc dans une petite maison traditionnelle en bois avec une superbe vue sur la baie de Copacabana. Tout était là : le poêle, les hamacs, la vue, le coin cuisine les plantes vertes et même les bouillottes (petites pensée pour ma maman : «  ils ont même pensé aux bouillottes !! »). Pas de souci, j’ai pris quelques photos, car c’est décidé, cette petite maison de bois m’irait parfaitement : sans prétention, écologique, chaleureuse et lumineuse (petite private joke pour mon grand père « après la maison qui tourne et celle sur pilotis, j’ai une nouvelle envie ! »). 

Pour se dérouiller un peu, nous avons fait quelques randonnées dont une de 4h longeant la côte et « el camino pre-colombien ». Il s’en est suivi bien entendu quelques courbatures, coups de soleil et maux d’altitude mais aussi une profonde satisfaction pouvant se résumer en 3 R : randonner, respirer et rencontrer.
Le temps est plutôt clément même si assez frais la nuit et ponctué systématiquement d’épisodes pluvieux chaque jour. Cela nous a permis d’aller à la rencontre de locaux, de découvrir faunes et surtout flore locale (eucalyptus, pins et plantes grasses) et agriculture (patates, fèves, quinoa, oignons, …). D’ailleurs, tant que nous parlons nourriture, un petit point sur les spécialités locales : les papas (patates) de toutes sortes (7 au total), les truchas (truites de culture), le king fish mais sinon, pas grand-chose, à notre grand damn…. Heureusement que les herbes nous ont permises de faire quelques infusions originales (cocas, roha, pedron, camomille).  

D’ailleurs, pour aller plus loin dans cette démarche, nous avons opté pour la découverte d’îles voisines afin de prendre la température plus globale du lac. Et là, nous avons vécu une expérience très très riche. Permettez-moi de vous la faire découvrir ….

Nico et moi, avons décidé de passer une nuit chez une famille de l’île de la Luna, ilot aymara préservé des touristes et protégé par une association communautaire rurale. Après avoir découvert les lieux, le village et avoir fait les présentations, nous avons passé un moment vraiment intéressant en échangeant autant avec Franscisco, le père de famille et pêcheur que Maria son épouse. Leur vie repose sur un principe d’équilibre, et malgré le dénuement dans lequel ils vivent, ils défendent des valeurs de travail, de partage, d’amour, vraiment fortes. Nous avons également découvert leurs modes de vie des plus précaires, leurs rythmes (pêche la nuit, culture la journée…), leurs relations humaines (entre mari et femme, ainsi qu’avec leurs enfants). Tout cela permet de se recentrer sur l’essentiel, au-delà de l’artifice et nous nous sommes surpris à marcher sur leurs traces en reprenant leurs gestes comme à la pêche par exemple. La vie semble plus simple, basée sur des besoins primaires comme manger, dormir, aimer… en sommes nous tant éloignés aujourd’hui ? Qui a raison ?
Au-delà de ce moment magique de partage, nous avons également découvert deux facettes encore inconnues de la région : 

  •  La culture pré-colombienne : tout ce lac est entouré par des légendes de civilisations englouties avant la civilisation Inca, en particulier la culture Aymara. En effet, les premiers habitants des lieux, pensaient que le soleil lui-même et le Dieu créateur Viracocha étaient sortis de ces mystérieuses profondeurs. Quant aux Incas, ils considèrent le lac comme le berceau de leur civilisation. Autant dire que bon nombre de traces, de ruines et de légendes planent autour de ce lieu qui était avant tout un lieu de pèlerinage.
  •    Une certaine forme de tourisme : nous avons eu du mal à nous isoler du flux des touristes et l’apothéose a été sur l’île del Sol, nous avons découvert une horde de jeunes, venus camper et s’amuser au milieu d’un très beau cadre et d’un riche patrimoine archéologique… Nous étions bien loin d’un tourisme vert, nous semblant plus approprié… cela justifiait du même coup, tous les touristes rencontrés dans la région, plutôt jeunes et babs. Inoffensifs bien entendu mais nous faisions juste un peu « tâche », et « propet » avec nous beaux équipements, des cheveux sans dreadlocks ni percings ;-)) 

Pour conclure cet épisode, nous n’avons pas retrouvé la magie du lieu qui habitait notre imagination et nous restons assez perplexes quant au mystère et à l’admiration qui gravitent autour de ce lac d’altitude. Peut-être nous a-t-il manqué de temps pour prendre la mesure de l’exception de ce site. Le mystère plane…




mardi 15 février 2011

Arrivée à la Paz


Après plus de 30 heures de trajet, 4 escales et 4 000 m de dénivelé,  j’ai le soulagement et la joie de vous annoncer que nous sommes arrivés à bon port, pour le 1er, il s’agissait de La Paz en Bolivie. 

Au-delà de la fatigue du vol et de l’attente, vient se cumuler l’altitude qui nous coupe littéralement les jambes et le souffle. Il faudra apparemment quelques jours d’acclimatation, cependant, étant donné les mauvais échos en terme sécuritaire, que nous avons eu de La Paz, nous avons fait le choix de rejoindre dès le lendemain le lac Titicaca, quitte à revenir par la suite si l'envie nous en dit...

1ère impression de ce pays, depuis le ciel les paysages étaient époustouflants, des massifs montagneux désertiques et escarpés saupoudrés de neige, et étant donné la hauteur de ces pics (plus de 6 000 m), nous avions le sentiment de pouvoir les toucher, du haut de nos 10 000 mètres tout de même….

Arrivée à la Paz, nous prenons toutes nos précautions, car la ville, à ce qu’on dit, semble parsemée d’embuches et d’arnaques en tous genres à destination des touristes. Or étant donné notre blancheur et notre espagnol plus qu’approximatif, nous nous tenons sur nos gardes. La ville est nichée au pied d’une falaise, loin d’être étouffante, elle est bordée de petites rues vallonnées emplie de petits marchands ambulants, d’herbes, de fruits, de petits kiosques, de portes bonheurs….. Nous retrouvons déjà les couleurs traditionnellement associées à ce pays, des couleurs vives rayées mais aussi une population, très typée, latinos / indiens, plutôt de petite taille avec des traits marqués et assez accueillant pour le moment. Les femmes portent leurs chapeaux melons noirs, les pommettes rosies par l’air frais de l’altitude, leurs jupes et souvent leurs enfants dans le dos. La suite, demain….

dimanche 13 février 2011

Trajet & Planning

TOUR DU MONDE
Ju & Nicoco
Du 14 Février au 13 Septembre 2011
 
Départ : Marseille – Lundi 14 Février 19h30 
·         Etape 1 : Bolivie (14 Février – 6 Mars)
·         Etape 2 : Argentine (6 Mars – 14 Avril)
·         Etape 3 : Japon (14 Avril – 10 Mai) - remplacé par l'Australie
·         Etape 4 : Birmanie (10 Mai – 10 Juin)
·         Etape 5 : Indonésie (10 Juin - 13 Juillet)
·         Etape 6 : Inde (13 Juillet – 15 Aout)
·         Etape 7 : Chine (15 Aout – 13 Septembre)



Arrivée : Marseille – Mardi 13 Septembre 22h50

Fête de départ

Afin de fêter dignement notre départ, nous avons fait une petite soirée déguisée à la maison sous le thème de "voyage - voyage" dont voici quelques photos !!! 
http://animoto.com/play/TFZzxm8xamRfdzLJBhbGJw 

Aux présents un grand merci et aux absents excusés comme aux autres, 
rdv à notre retour pour une nouvelle soirée !!!